On aime décider en se basant sur des chiffres. C'est objectif, mathématique, incontestable. Enfin, pas tant que cela. Les chiffres on leur fait dire ce qu'on veut en fonction de la manière dont on les obtient et de la manière dont on les présente.
Prenez par exemple l'impact des robots sur le travail. Une foule d'organismes aussi sérieux les uns que les autres nous disent qu'ils n'auront qu'un impact limité sur l'emploi, d'autres qu'on va enregistrer une perte sèche d'emplois considérable. Et, dans le second cas, certains disent que 18%...